Le retour des vacances de février a marqué le renforcement des consignes sanitaires dans la restauration scolaire. Le collège Léonard de Vinci de Chassieu, qui avait anticipé des actions dans ce sens, n’est pas chamboulé dans son organisation.
Même si toutes les mesures sanitaires, préconisées au niveau national, ne sont pas applicables dans l’établissement, la direction du collège est satisfaite. photo O. Le Roux
dès le début de l’année, les contraintes d’architecture de cet ancien collège, avaient déjà poussé l’équipe de direction à utiliser tous les moyens pour sécuriser les parcours, grouper les classes, faire des partitions de l’espace. Pour en témoigner, Mme Baroteaux, la directrice, ne sort pas les plans d’architectes du site, mais elle nous invite à la suivre sur le chemin tracé vers le réfectoire. Les passages de portes s’enchaînent et on découvre la structure en ruche des salles, particulièrement étriquées, qui accueillent les 620 élèves. Ceci rend les locaux “insurveillables” regrette la directrice. C’est aussi cette difficulté et l’expérience du chahut aux intercours, qui l’a empêchée de dédier une salle par classe.
Les neuf agents de service du collège ont par contre trouvé le bon esprit d’équipe pour s’adapter aux nouvelles charges de travail, et aux rushs en cuisine. Le collège n’a pas souffert non plus de cluster depuis le début de la Pandémie. L’ambiance est même enjouée en début de service à midi, puisque les distributions du vrac comme le pain, se font sur le mode d’un challenge quotidien par les élèves, qui sont largement volontaires.
La directrice, deux ans suivant sa nouvelle affectation, a déjà pleins d’idées pour redistribuer l’espace, elle espère que ses propositions auront un écho à la Métropole de Lyon pour les travaux de rénovation définitifs, qui font déjà suite à plusieurs projets non aboutis.
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