Nous sommes allés à la rencontre de l’équipe d’encadrants de la mission de locale de Villeurbanne. Le service, situé proche des gratte-ciels, est à destination des jeunes. À travers des exemples de parcours de jeunes, on mesure la technicité des prises en charge, qui vont croissant, avec des budgets de l’état.
Toujours surpris par l’énergie des jeunes qui s’adressent à la mission locale, les conseillers et la direction nous expliquent que c’est une autre paire de manche de trouver les ressorts individuels qui orientent leurs forces dans la bonne direction.
Mamadou Dissa, directeur de la mission local est catégorique : “les jeunes ne s’interdisent pas de rêver”; lui-même, les encourage. Autant des parcours d’études inachevés, ou des accidents de la vie peuvent les amener vers l’aide de la mission locale, autant ils se réinventent de nouveaux parcours dans des voies aussi diverses que les domaines artistiques, ou l’entreprenariat.
équipe de la mission locale, Crédit Mission locale
Mathilde, qui a bénéficié du programme garantie jeunes, se lance dans l’illustration. Elle a conçu l’affiche, pour la mission locale, du futur évènement sur l’accès des femmes aux métiers traditionnellement réservés aux hommes. En période de transition, elle démarche de nouveaux clients, elle est aussi embauchée à la mission locale jusqu’en été, pour du support administratif. Mr Dissa, le directeur, est parfois le premier qui voit émerger les nouveaux talents. Il ne s’empêche pas non plus, opportunément, de s’inspirer de leurs productions originales, pour organiser l’animation des vœux annuels de l’association. Mr Dissa aime à dire que 99 % de sueur est la part d’investissement des jeunes, que l’accompagnement pèse 1 %, mais d’une qualité stratégique.
“l’accompagnement est un acte professionnel, ce n’est pas du folklore” Mr Dissa, directeur
La mission locale fait de l’ingénierie avec plusieurs mesures d’aides publique. Souvent l’objectif de l’éducation nationale n’a pas été transformé en projet professionnel. La garantie jeune peut être une solution. C’est un programme qui a montré son efficacité : Plus de 60 % des jeunes qui en bénéficient trouvent une solution d’emploi, de formation ou d’alternance au bout de 12 mois d’accompagnement intensif. Cela commence toujours par le diagnostic de la situation globale du jeune, dont le logement et les ressources seront stabilisés, à l’aide notamment d’une allocation, pour qu’il puisse viser l’autonomie.
Stéphanie Pacheco, responsable garantie jeunes, nous présente l’enchaînement des ateliers du “Sas commun” initial, de la promotion de quinze jeunes, d’une durée d’un mois. L’éclairage de la réalité professionnelle peut être la tâche du parrain (marraine) de la promotion. Un capitaine de l’armée de l’air ou un technicien des coulisses du TNP apporteront aux jeunes des contextes différents. L’enquête de satisfaction annuelle auprès des jeunes, confirme que le moment initial collectif est particulièrement apprécié. Le directeur, qui doit louer, à une adresse de la rue Racine, un plateau de bureaux, espère accueillir les futures promotions, dans un lieu unique, toujours au centre-ville.
www.missionlocale-villeurbanne.fr
www.missions-locales.org
www.unml.info
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