Après 1 an de confusion, Les habitants de la résidence Braque demandent des actions plus rapides des pouvoirs publics pour en terminer avec les conflits de voisinage et rétablir la salubrité des abords de la résidence.
Depuis une année, des décharges sauvages souillent les abords de la résidence Georges-Braque. C’est un cercle vicieux qui débute par des dépôts d’ordures d’habitants des résidences des quartiers voisins.
De dépôts anarchiques en défauts de nettoyages, ces incivilités transforment les locaux poubelles des entrées, autant côté rue Pablo-Picasso que rue du Montout, en empilement d’encombrants. Après l’été 2021, les locataires de la résidence font le constat amer qu’en dépit de leurs appels répétés à considérer l’urgence de ces problèmes de voisinage, ni leur bailleur Lyon Métropole Habitat, ni le Grand Lyon, ni la mairie, rencontrée en juin, n’a pu restaurer l’hygiène minimale des entrées de la résidence. Pourtant ce sont principalement des familles avec enfants qui habitent là.
Les locataires se sentent “abandonnés “
La Confédération Générale du Logement de l’union locale de Vaulx, qui représente les 80 locataires HLM, identifie les débuts des problèmes à l’installation d’un conteneur de tri du Grand Lyon à la place des poubelles. Il est alors très vite trop plein,. La CGL ne peut se contenter des explications évoquées par le bailleur, comme un problème de ressources humaines, ou des congés d’été. Le dernier changement chaotique de prestataire a aussi réduit la fréquence de nettoyage, alors que les charges des 80 locataires n’ont pas baissé.
Les résidents ont dû nettoyer eux-mêmes
B. Sangrigoli, président de l’association CGL de Vaulx, n’a pas ménagé son énergie depuis 2020 pour remonter les problèmes au bailleur, par écrit et lors des réunions. Finalement, Il a dû annoncer aux locataires qu’ils seraient contraints de nettoyer eux-mêmes les déchets début septembre 2021, afin de limiter les désagréments, en attendant une réponse concrète des autorités.
Lyon Métropole Habitat a entrepris des travaux pour sceller des poubelles,ce qui a eu peu d’effets selon les locataires, et le bailleur propose de fermer la résidence pour résoudre les problèmes, sans évoquer la solution directe de déplacer le nouveau conteneur. En plus du sujet crucial des coûts des travaux supplémentaires par résident, il faudra aussi prendre en compte l’accès au jardin partagé de quartier géré par l’association Eisenia rue Montout. Selon les locataires, une réunion aura lieu en mairie le 21 octobre.
Sur ce dossier, nous avons contacté la municipalité, qui n’a pas donné suite à nos demandes.
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