Samedi 9 octobre, l’arrivée au parc de la commune de Paris, du troupeau de l’association “la bergerie urbaine”, marquait le bilan de la petite transhumance des moutons dans plusieurs parcs de la Métropole.
En moyenne, 30 personnes se sont inscrites par jour pour les balades urbaines. L’étymologie de “transhumance” éclaire et distingue, la recherche concrète des moutons de nouvelles “terres” d’herbage, d’une simple balade de bénévoles à travers rues, en apparences.
200 curieux ont profité des animations culturelles et de la musique samedi soir au parc de Bron.
Des moments tels qu’à Parilly, ou l’on apprenait que les moutons de race rustique sont domestiqués pour évoluer en ville, se laisser approcher et caresser. Ou l’on apprend aussi que derrière l’aspect administratif de traçage des bêtes, avec numéro d’éleveur, nombre de prélèvement médicaux annuels, puces électroniques, les moutons ont des petits noms relatifs à des lignées.
ils dégustent les haies urbaines comme les Lyonnais qui s’adonnent aux apéros des halls le WE.
Alors que Garance, de la lignée des fleurs, menait le troupeau à Villeurbanne, Bou et Dory de la lignée de personnages d’animation, planchaient, entre les haltes gourmandes, sur le prénom du futur agneau : Shawn ? Bastien Boyé avoue “on réfléchit à se faire aider l’année prochaine pour les dossiers administratifs des animations. Un exemple sont les 30 pages d’attestations de bon montage du barnum !”
le bâton, “plus pour allier le geste à la parole”
De l’autre côté, Bastien Massias manie précisément le bâton de berger “comme une extension de la main, pour allier le geste aux paroles”. parmi leurs activités, Ils concluent privilégier l’éducation à l’écologie, la vente de viande à l’âge d’un an, de leurs 40 moutons, en rappelant qu’il n’est pas rare de d’avoir des troupeaux de 800 à 2000 moutons pour arriver à rentabiliser un ferme classique.
Bergerie urbaine – site internet : https://www.labergerieurbaine.fr/
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