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Villeurbanne : La reconversion professionnelle suite au handicap: un projet possible à l’INSA.

À l’école d’ingénieur Institut National des sciences appliquées (INSA) de Villeurbanne, sur une journée de novembre, le programme “Duoday” a permis à quatre stagiaires de former chacun un duo, avec des parrains de l’encadrement de l’école. L’objectif était alors de découvrir le métier du parrain respectif.


Les témoignages des quatre stagiaires, sur le chemin du changement vers un nouveau travail, sont encourageant.

2 duos au service International DRI photo: de gauche à droite, Erick et Anaëlle CHOUKRI, puis Samaël et Sandra PUJOL RODRIGUEZ, crédit O. Le Roux

Pour Mathilde ou Samaël, en projet initial, ou comme Éric et Érick, en reconversion, l’acceptabilité par la société, l’évolutivité du handicap et son aménagement au travail restent des combats.

Premier combat pour Erick : faire accepter le deuil de ses compétences de 35 ans dans la restauration : “Pôle emploi délègue le travail à des bénévoles de CAP Emploi : Avec peu de moyens, pas étonnant qu’ils peinent à lui proposer autre chose que mon métier d’avant !”. “Avec un handicap inférieur à 50 %, je n’ai pas d’allocation, je paye mes formations moi-même, comme celle d’agent administratif au CFE de Lyon” Le numérique l’intéresse, et il reste enthousiaste “les personnels de l’INSA, c’est l’excellence au service de l’excellence des étudiants”.

l’effet de seuil du calcul du handicap force Érick à payer sa formation de sa poche

Erick, insiste lui sur l’évolutivité de sa situation suite à un accident de travail comme cariste. Les défauts d’accompagnement de Pôle emploi le contrarient ” mes efforts pour surpasser mon handicap sont invisibles de l’extérieur, et probablement évolutifs, puisque je dois compenser en permanence, et sur-mobiliser physiquement d’autres parties du corps bien au-delà des 8 % du RQTH, mon taux de Handicap”

Laurine, qui le parraine, travaille à la cellule handicap de l’école, et peut lui proposer des outils pour aménager sa reconversion. Le point de vue d’Erick donne aussi une nouvelle perspective au volet “sensibilisation” qu’elle développe à l’Insa.

compenser le handicap : un effort permanent.

Samaël, elle, est satisfaite de l’accompagnement de LADAPT. une association qui a vu juste en l’orientant vers le service international, puisqu’elle est bilingue anglais. Mme Chouki qui parraine Samaël, compare Europe et Asie, sur l’usage du numérique et l’exemple de l’enjeu de logiciel de traduction, à la fois linguistique et aussi pour malentendants : le sous-titrage automatique de visioconférence. Laurine tempère l’efficacité du logiciel, puisque la haute technicité des cours de l’INSA nécessite encore qu’un poste à plein temps retravaille les transcriptions des cours. Elle préfère parler d’outils d’inclusion comme le robot de télé présence interactif, véritable avatar pour étudiants qui, contraint par des soins, ne peuvent être 100 % du temps en présentiel.


Olivier Le Roux, correspondant du Progrès

https://www.ladapt.net/
https://www.capemploi-69.com/
https://www.insa-lyon.fr/
https://duoday.fr/

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