Encouragés par l’explosion de la pratique du vélo à Lyon, Floryan et Nima se sont associes l’été 2021, sur le site de l’usine Tase de la Soie, pour créer l’entreprise de reconditionnement de vélos électriques. Ils répondent à nos questions, et dévoilent ce qui les porte
Leur leitmotiv : promouvoir le réemploi, l’économie circulaire, c’est s’engager à ne pas cantonner le vélo à du consommable.
De droite à gauche, Floryan Labruyere est issu du lycée technique Branly Lyon 5, et Nima Fotovati, d’origine Iranienne, à d’abord commencé sa carrière d’ingénieur en Asie.
Crédit photo O. Le Roux:
Craignez-vous les acteurs concurrents existants ?
“supermarchés, enseignes de sport, sites web spécialisés, ont inondé l’Europe de vélos aux prix tirés. Les retours de batterie hors d’usage affluent aujourd’hui, mais ils ne sont pas monté en compétence en Après-Vente. Ces vélos stockés sont la bête noire des revendeurs, à cours de pièces neuves électroniques de rechange.”
“La position de Recocycle sur le reconditionnement s’appuie au contraire sur nos compétences en électrotechnique, et notre expérience d’emploi dans l’industrie de batteries. On estime pouvoir piocher parmi 4 500 et 5 000 retours vélos par an sur la France.”
Quels sont les atouts d’ingénierie de Recocycle ?
“tester finement l’équilibrage des cellules de batterie, et adapter l’électronique de commande, rester Intransigeant sur la qualité et l’accessibilité des capteurs de température et de vitesse. Cette stratégie prévient l’usure accélérée des batteries. Pour rappel, au-delà du risque non négligeable de prendre feu, la batterie sera aussi abîmée par un chargeur bas de gamme. Par ailleurs, nous ne souffrons pas de rupture d’approvisionnement en pièces de rechange d’occasion.
Qu’est-ce qui vous a déterminé à vous lancer ?
“Nous voulions aligner nos valeurs dans le quotidien. Tout en faisant réfléchir aux vrais besoins de mobilités, nous récupérons les vélos qui, achetés dans l’été, mais inutilisés, finissent épaves aux batteries HS le premier hiver. Nous sommes engagés dans l’économie circulaire. Notre partenaire transporteur CoColis, en privilégiant les charges optimales par trajet, agit aussi pour réduire la pollution des transports routiers.”
Quels sont vos objectifs à court terme ?
Nous implanter dans l’Est Lyonnais et accompagner l’explosion des trajets domicile travail sur la métropole. – Fidéliser les clients par un service à la carte, de diagnostic, de mini réparations ou de prestations au-delà. – Produire nos propres batteries robustes en atelier est stratégique, et nous permet de proposer un kit à monter soi-même sur cadre vélo classique. – Prochaine étape : investir dans un showroom de nos vélos, pour compléter l’atelier de La Soie, et garder le cap d’un prix de vente 50 % moins cher du neuf.
nos VAE de qualité, reconditionnés, de 1 500 € à 1 700 €, éligibles aux aides région et Métropole.
https://www.recocycle.fr/
Atelier installé dans l’usine Tase de Vaulx la Soie, 11 Avenue Bataillon Carmagnole Liberté
Leave a Reply