Villeurbanne : Sur le chemin d’école de l’Anthropocène

crédit : Arnand Tételin, école urbaine de Lyon

Sept jours, c’est dans cet agenda bien rempli, que l’école urbaine de Lyon, fait se rencontrer citoyens, universitaires, et culture, avec une invitée d’honneur, Alondra Nelson , directrice adjointe de la section « Science et Société » à la Maison Blanche” (allocution lundi soir). À partir du 24 janvier, principalement à la médiathèque du Rize, et la maison du projet, les enjeux de société, dits de l’anthropocène, seront débattus. Entre conférences et ateliers, sur la place de l’homme dans l’environnement, sur les pollutions, certains exploreront des frontières plus ou moins lointaines : de l’Espace à l’infiniment petit.

Comment éviter le vertige de l’anthropocène qui mine le moral des plus optimistes ?
L’école urbaine de Lyon a choisi de varier largement les intervenants et les supports d’ateliers.
on croisera des experts, des militants, mais aussi artistes, élus, urbanistes, naturalistes et médiateurs scientifiques.
Les publics s’adapteront, de conférences ardues, à des ateliers plus participatifs, jusqu’à des portraits d’espèces vivantes alliées, mais invisibles de l’Homo Sapiens. De balades urbaines, dans les rues, les parcs ou en TCL, à des miniconférences, le jeune public ne sera pas en reste : il étudiera les pollutions lumineuses le mardi, les déchets plastiques le mercredi.

À ne pas rater, la soirée jeu Quiz du jeudi, et des pitchs théâtraux d’intervenant sur scènes, le vendredi.

Si l’imaginaire et l’art précèdent les changements d’époques, on comprend que : cinémas (au Comoedia), rencontres avec illustrateurs et auteurs de fiction, ou techniques d’ambiances sonores, auront aussi un vrai focus.

crédit : Arnand Tételin, école urbaine de Lyon

Une fois inscrit aux ateliers par le web, il faudra tout de même s’accrocher.
Une conférence évaluera les modes de production à la lumière de la perte de biodiversité, épuisement des ressources, de la perte de sens au travail, et des injustices.
La santé, l’urbanisme seront des thèmes de la semaine.
Le Rhône, figure locale, coincé entre glaciers qui fondent et mer qui monte, illustrera la gestion de l’eau.

Si on rate des épisodes, la “radio de l’Anthropocène” propose de nombreux podcasts pour se rattraper.

Les courageux, approcheront des frontières : la stratosphère lundi, le coin de la rue, le haut des arbres mercredi, et aussi l’imaginaire littéraire.

L’écoféminisme, le mouvement LGBTQI +, Youth for the climate, auront le terrain du militantisme, on y discutera zad.

la fin de semaine s’équilibrera entre jeux déjà cités et philosophie :
place de la science, entre raison et passion, les différentes approches entre les lois, le ritualisme, comme en chine, et les tendances aux sacrifices environnementaux.

2022, est une année d’élection politique et de choix de société.
Quels politiques incarneront les enjeux tracés pendant cette semaine de festival? Entre les idéologues qui resteront détachés de ces thèmes, et ceux qui ne prônent que le catastrophisme? Il faut accepter un temps d’immersion dans ces sujets compliqués.

A bon entendeur immersif, salut.

Le programme :
https://ecoleanthropocene.universite-lyon.fr/agenda/

L’organisateur :
https://ecoleurbainedelyon.universite-lyon.fr/

Les lieux:
La Maison du Projet – 157 Cours Émile Zola 69100 Villeurbanne
Le Rize – 23 rue Valentin Hauy 69100 Villeurbanne

Sur les ondes radio:
https://www.sondekla.com/user/planner/160

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